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Après la déposition d’une plainte pour agression sexuelle contre les deux joueurs du XV de France, Oscar Jegou et Hugo Auradou le lundi 8 juillet 2024, la victime a déclaré que « les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d’une agression sexuelle ». Elle a poursuivi faisant état « d’éléments convaincants » dans « la déposition assez longue, complète, détaillée » qui « correspond, pour l’heure, aux conclusions médico-légales ».
L’avocat de la défense, Mme Rafael Cuneo Libarona, a déclaré à l’AFP avoir parlé aux joueurs, qui ont confirmé avoir rencontré la femme et avoir eu une relation sexuelle avec elle, mais ces derniers affirment qu’il s’agissait de « relations sexuelles consenties, à aucun moment il n’y a eu de violence ou quoi que ce soit de ce genre ».
Les joueurs vont quitter le commissariat de Buenos Aires
Ils vont être rapidement transférés dans cette province du centre-ouest, à 1.100 km de la capitale, où ils seront entendus par la procureure en chef de l’unité des crimes contre l’intégrité sexuelle de Mendoza, Daniela Chaler.
Les joueurs, qui sont en garde à vue dans un commissariat de Buenos Aires, seront transférés entre mardi 9 juillet et mercredi 10 juillet pour être entendus dans le cadre de l’enquête. La procureure Daniela Chaler a demandé leur placement en détention provisoire, et ils devront se soumettre aux examens médicaux réclamés par la justice.
Ils seront accompagnés de leur avocat. « Là, nous présenterons des preuves en faveur des joueurs, des preuves que nous avons, des preuves concrètes, et la justice de Mendoza décidera de libérer ou non les joueurs », a déclaré Mme Cuneo Libarona à l’AFP.
Une mise en examen sous 24 heures
Hugo Auradou et Oscar Jegou seront présentés devant la représentante du parquet de Mendoza, la procureure adjointe chargée de l’affaire, Cecilia Bignert. Elle aura 24 heures pour mettre en examen les joueurs, avec la possibilité d’une prolongation de 24 heures supplémentaires en cas de demandes d’éléments additionnels.
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S’ils sont formellement inculpés, les deux jeunes hommes seront placés en détention jusqu’à l’audience de renvoi, dans un délai de dix jours après la mise en examen.
Jusqu’à 20 ans de prison
« Il se peut qu’au milieu de ces dix jours, ils (la défense) demandent une libération conditionnelle ou une assignation à résidence. Nous ne le saurons pas tant qu’ils n’auront pas été inculpés », a déclaré à l’AFP Martin Ahumada, porte-parole du parquet de Mendoza.
La détention provisoire peut-être exigée en cas de suspicion d’entraver le déroulement de l’enquête ou de risque de fuite.
« Ils étaient en déplacement en Argentine, ils n’ont pas de racines parce qu’ils ne vivent pas ici et ils sont censés avoir les moyens de quitter le pays », a expliqué M. Ahumada.
Les peines encourues pour agression sexuelle vont de six à quinze ans, selon le Code pénal argentin. Cependant, « la circonstance aggravante que les faits se seraient déroulés en réunion », pourrait aggraver la peine de huit à vingt ans de prison, a indiqué M. Ahumada.
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