Affronter la 198e nation mondiale alors que le sort du groupe est scellé : voilà la promesse d’un France – Gibraltar dont l’intérêt ne saute pas aux yeux. L’enjeu, demeurer l’un des meilleurs premiers de groupe pour s’adjuger une place de tête de série au tirage au sort de l’Euro, n’est pas dévorant et l’écart est tel entre les vice-champions du monde et cette sélection confetti que le résultat ne fait a priori aucun doute.
Bref, pourquoi s’infliger 90 minutes d’un match à sens unique alors même que le résultat n’aura aucune incidence majeure sur le destin des Bleus ? Pour le dire autrement, à quoi bon ? Pourtant les intérêts, qui peuvent être considérés comme périphériques, ne manquent pas et eux pourraient avoir une conséquence directe ou indirecte sur la suite des évènements en équipe de France.
Zaïre-Emery, la nouvelle évidence ?
C’est un moment rare même si la précocité des talents français tend à les multiplier aujourd’hui. Il existe des rassemblements qui ressemblent à des tournants en équipe de France. Parce qu’ils accueillent à Clairefontaine des nouveaux talents dont on sait, bien avant qu’ils enfilent le maillot bleu, qu’ils sont faits pour durer et marquer l’histoire de la sélection. Didier Deschamps a connu cela trois fois. Mars 2013, quand le château ouvre ses portes à Raphaël Varane et Paul P
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