Otages à Gaza : Macron échange avec l’émir du Qatar et le président égyptien
Le président français Emmanuel Macron a échangé samedi avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi sur les négociations en cours pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas à Gaza, a annoncé l’Elysée.
Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu se trouvait au même moment au Qatar qui mène une médiation pour la libération des otages, a-t-on appris auprès de son cabinet. En tournée dans la région, il s’est ainsi rendu pour la deuxième fois en 48 heures dans le petit Etat du Golfe.
«Les trois chefs d’Etat ont fait un point sur la situation des otages et sur les actions entreprises pour les faire libérer», a précisé la présidence française.
Le président Macron a rappelé que «la libération des otages, dont huit Français, était une priorité absolue pour la France» et qu’ils devaient être «libérés sans délai».
Biden appelle à «réunifier Gaza et la Cisjordanie» sous une «Autorité palestinienne revitalisée»
Le président américain Joe Biden a appelé samedi à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous une «Autorité palestinienne revitalisée», dans une tribune publiée par le quotidien Washington Post.
«Gaza et la Cisjordanie devraient être réunifiées sous une même structure de gouvernance, à terme sous une Autorité palestinienne revitalisée», une fois le Hamas chassé du territoire palestinien qu’il gouverne depuis 2007, à la suite de l’opération militaire israélienne en cours, écrit Joe Biden.
e Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu, dans une conférence de presse, que «l’Autorité palestinienne sous sa forme actuelle n’était pas capable d’assumer la responsabilité de Gaza.»
«Nous ne pouvons pas avoir une autorité civile à Gaza qui soutient le terrorisme, encourage le terrorisme, finance le terrorisme et enseigne le terrorisme», a-t-il déclaré.
Le président Mahmoud Abbas, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, avait lié début novembre un retour de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza à un «règlement politique» englobant aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.
«La bande de Gaza est partie intégrante de l’Etat de Palestine, nous prendrons nos responsabilités entières dans le cadre d’une solution politique globale pour la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza», avait affirmé M. Abbas en recevant à Ramallah le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.
Manifestation pour le cessez-le-feu à Gaza à Paris : 7000 manifestants selon la police, 60.000 selon les organisateurs
Après une première vague d’interdictions décidées par les pouvoirs publics, les manifestants pro-palestiniens ont défilé pour le troisième week-end consécutif, bravant parfois comme à Paris, une pluie battante.
Dans la capitale, la préfecture de police a comptabilisé 7000 manifestants. Pour la CGT, 100.000 personnes en France dont 60.000 à Paris ont battu le pavé.
Les Etats-Unis soulignent l’importance d’un accord sur la libération des otages
Les États-Unis ont souligné samedi à Bahreïn la nécessité d’un accord sur la libération des otages détenus dans la bande de Gaza pour parvenir à une pause «significative» dans les combats entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
La situation dans le territoire palestinien, pilonné par Israël depuis le 7 octobre en représailles à une attaque sans précédent du Hamas sur son sol, est «horrible» et «intolérable», a reconnu le premier conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Brett McGurk.
Mais «l’afflux d’aide humanitaire, l’afflux de carburant (et) une pause dans les combats auront lieu lorsque les otages seront libérés», a-t-il ajouté lors du forum annuel sur la sécurité organisé par l’International Institute for Strategic Studies (IISS).
Des discussions «intenses» sont en cours, sous la médiation du Qatar, pour parvenir à une libération des otages détenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque du 7 octobre, a-t-il indiqué.
Le gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 12.300 morts
Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante.
L’ONU confirme des frappes «effroyables» sur des écoles de Gaza abritant des déplacés
«Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l’Unrwa qui abritait des milliers de déplacés dans le nord de la bande de Gaza», a écrit sur X (anciennement Twitter) Philippe Lazzarini. «Ces attaques (…) doivent cesser. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre».
Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a dénoncé samedi les frappes «effroyables» sur les écoles abritant des déplacés à Gaza, dans l’une desquelles un responsable du ministère de la Santé du Hamas a fait état d’au moins 50 morts dans un bombardement israélien.
Il y un «besoin urgent d’améliorer la situation humanitaire» à Gaza, dit Scholz à Netanyahu
Il y a un «besoin urgent d’améliorer la situation humanitaire» dans la bande de Gaza a déclaré samedi le chancelier allemand Olaf Scholz lors d’un entretien téléphonique avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le chancelier «a souligné le besoin urgent d’améliorer la situation humanitaire des habitants de la bande de Gaza», a indiqué samedi un communiqué de la chancellerie. «Des cessez-le-feu humanitaires pourraient contribuer à une amélioration substantielle des soins aux populations», a-t-il ajouté.
Nouvelles manifestations au Royaume-Uni pour un cessez-le-feu
Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté samedi au Royaume-Uni pour soutenir les Palestiniens et demander un cessez-le-feu à Gaza. A Londres, plutôt qu’un grand cortège comme les cinq samedis précédents, de nombreux rassemblements et défilés ont été organisés.
Dans le nord de la capitale britannique, des centaines des personnes ont manifesté aux abords de la permanence du chef de l’opposition travailliste Keir Starmer, qui se voit reprocher son refus d’appeler à un cessez-le-feu.
D’autres manifestations ont également été organisées dans plusieurs villes britanniques. Samedi dernier, environ 300.000 personnes ont défilé à Londres selon la police de la capitale britannique, la plus importante manifestation organisée dans la capitale britannique depuis le 7 octobre.
Il y un «besoin urgent d’améliorer la situation humanitaire» à Gaza, dit Scholz à Netanyahou
Il y a un «besoin urgent d’améliorer la situation humanitaire» dans la bande de Gaza a déclaré samedi le chancelier allemand Olaf Scholz lors d’un entretien téléphonique avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le chancelier «a souligné le besoin urgent d’améliorer la situation humanitaire des habitants de la bande de Gaza», a indiqué samedi un communiqué de la chancellerie. «Des cessez-le-feu humanitaires pourraient contribuer à une amélioration substantielle des soins aux populations», a-t-il ajouté.
Nouvelles manifestations au Royaume-Uni pour un cessez-le-feu à Gaza
Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté samedi au Royaume-Uni pour soutenir les Palestiniens et demander un cessez-le-feu à Gaza.
À Londres, plutôt qu’un grand cortège comme les cinq samedis précédents, de nombreux rassemblements et défilés ont été organisés.
Dans le nord de la capitale britannique, des centaines des personnes ont manifesté aux abords de la permanence du chef de l’opposition travailliste Keir Starmer, qui se voit reprocher son refus d’appeler à un cessez-le-feu. Comme le Premier ministre Rishi Sunak, il appelle à des pauses pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
Nouvelles manifestations en France pour un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza
La manifestation parisienne pour demander un «cessez-le-feu immédiat à Gaza» a débuté samedi après-midi à l’initiative du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens qui a également appelé à des mobilisations dans toute la France.
Le cortège parisien comptant plusieurs milliers de participants s’est élancé sous la pluie avant 15h00 depuis la place de la République, derrière une banderole «halte au massacre à Gaza et en Cisjordanie, cessez le feu immédiat».
Des mobilisations sont organisées dans 83 villes en France, a précisé la N.1 de la CGT. À Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont réunies près du Vieux Port. Une minute de silence a été observée pour les victimes palestiniennes. À Toulouse, un cortège a rassemblé en matinée entre 1.200 personnes selon la préfecture et 4.000 selon la CGT.
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Des milliers de manifestants en Iran en soutien aux Palestiniens de Gaza
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à travers l’Iran contre les bombardements menés par Israël dans la bande de Gaza depuis plus d’un mois en représailles à une attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas sur le sol israélien. Les manifestations ont eu lieu à Téhéran et dans d’autres villes «en soutien aux enfants opprimés de Gaza», avec comme slogan «La Palestine n’est pas seule», selon des médias locaux.
A Téhéran, les manifestants ont brandi drapeaux palestiniens et banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «A bas l’Amérique, A bas Israël». «Le régime sioniste (Israël) ne peut plus avoir la paix et la sécurité», a déclaré le général Hossein Salami, chef du Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI), dans un discours prononcé lors du rassemblement dans la capitale. Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres villes, notamment à Chiraz (sud), Kerman et Ispahan (centre).
L’Iran ne reconnaît pas Israël et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979. La République islamiste, qui soutient le Hamas financièrement et militairement, a salué l’attaque du 7 octobre comme un «succès», mais a nié toute implication.
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Arrivée à Jérusalem de la marche des proches d’otages retenus à Gaza
Le cortège des proches d’otages retenus à Gaza est arrivé à Jérusalem samedi, après plusieurs jours de marche, pour maintenir la pression sur le gouvernement israélien afin d’obtenir leur libération, six semaines après l’attaque meurtrière du Hamas.
«Ramenez-les à la maison, maintenant», clamaient, comme depuis plusieurs semaines, quelques milliers de manifestants, appelés à se rassembler devant le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahou. En début d’après-midi, une foule compacte, drapeaux israéliens et portraits d’otages à la main, est arrivée à Jérusalem après être partie de Tel-Aviv, à une soixantaine de kilomètres, mardi.
Les familles des otages, qui reprochent au gouvernement de ne pas leur fournir d’informations sur leurs efforts pour obtenir la libération des otages, ont obtenu de rencontrer après cette manifestation deux membres du cabinet de guerre, Benny Gantz et Gadi Eizenkot. La réunion doit se tenir en début de soirée à Tel-Aviv, au siège du Forum des familles des otages et disparus, l’organisation montée pour apporter une aide logistique aux proches des quelque 240 otages recensés par les autorités israéliennes.
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La grande inquiétude des Juifs de Turquie
Ilana a pris place à la terrasse de l’Otantik Café, à deux pas de la synagogue Neve Shalom, en plein quartier historique de Galata, à Istanbul. Une foule dense bat le pavé, mélange de touristes arabes, asiatiques et européens ainsi que de Stambouliotes pressés, dans cette mégalopole turque à cheval entre deux rives où le monde entier semble s’être donné rendez-vous.
«Cette ville te donne ce pouvoir-là: celui de te fondre dans la masse, d’être qui tu es, quelle que soit ton histoire, quelles que soient tes origines», avance la jeune graphiste stambouliote de confession juive, boucles brunes sous une casquette en cuir. Ses yeux pétillants trahissent un inhabituel voile d’inquiétude. «Bon, c’est vrai qu’on a connu des jours meilleurs», murmure-t-elle en fouillant dans la messagerie de son smartphone. «Tu vas payer pour les enfants de Gaza. Hitler n’a pas fini son travail», peut-on lire noir sur blanc. «Depuis l’offensive de Tsahal sur Gaza, en riposte au massacre du 7 octobre commis par le Hamas, on sent une tension, un dangereux amalgame entre Juifs et Israéliens», finit-elle par concéder.
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