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Ayant d’abord accusé des cambrioleurs, Justine Jotham, placée en détention provisoire, a finalement reconnu avoir porté les coups de couteau mortels à son mari, Patrice Charlemagne. Tous deux universitaires, ils étaient connus localement pour leur engagement associatif.
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La procédure judiciaire avance, même si les questions demeurent dans l’affaire de l’universitaire tué à Dunkerque (Nord). Ce vendredi, son épouse, Justine Jotham, a été mise en examen du chef d’assassinat, c’est-à-dire de meurtre avec préméditation, et placée en détention provisoire, a annoncé Charlotte Huet, la procureure de Dunkerque, lors d’une conférence de presse.
La victime, Patrice Charlemagne, 51 ans, était décédée des suites de plusieurs coups de couteau reçus à son domicile de Rosendaël, quartier résidentiel en périphérie de la ville, dans la nuit du 17 au 18 septembre. Sa femme, née en 1986, avait alerté les policiers à 4 heures du matin lundi, affirmant qu’elle avait quitté les lieux avec sa fille de 20 mois à la suite de l’intrusion de cambrioleurs. Dans la foulée, une enquête pour homicide volontaire était confiée à la police judiciaire.
La thèse du cambriolage a rapidement été écartée. « Les constatations techniques et scientifiques sur la scène de crime tout autant que les examens médico-judiciaires pratiqués sur la victime et son épouse ont révélé des incohérences avec ses déclarations », a expliqué Charlotte Huet. Placée en garde à vue mercredi, Justine Jotham, qui reste présumée innocente, a reconnu avoir porté les coups de couteau à son mari. « Ma cliente est effondrée. Elle a coopéré avec les enquêteurs et va continuer de le faire, comm
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Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : Le Monde – https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/23/professeur-tue-a-dunkerque-le-double-choc-apres-la-mise-en-examen-pour-assassinat-de-son-epouse_6190601_3224.html