La méthode aurait presque pu passer sous les radars, mais c’était sans compter sur les obligations de déclarations relatives à la bourse américaine. Cela a permis de découvrir que VinGroup, propriétaire du constructeur vietnamien VinFast, a fait acheter massivement ses propres véhicules électriques par une autre société du groupe, mais pourquoi ?
Sur le papier, l’idée est brillante. Faire acheter, par une autre société du groupe, les voitures électriques produites par Vinfast. Cela permet de lancer la production avec un volume de ventes assuré. Les voitures sont ensuite utilisées comme taxis et permettent d’avoir des retours clients, qui restent relativement internes. C’est beaucoup plus simple que de partir à la conquête de nouveaux marchés étrangers sans aucun support.
Si cette technique n’est absolument pas illégale, et même certainement assez répandue chez les voisins chinois, elle surprend un peu à l’international. Comme le souligne Caradisiac, c’est d’autant plus sensible avec l’entrée en bourse récente de Vinfast, et on pourrait l’accuser d’avoir cherché à tromper les investisseurs.
Un achat de 7 000 unités qui ne passe pas inaperçu dans le volume total
Vinfast doit probablement aimer l’adage « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Le constructeur vietnamien, aux fortes ambitions internationales, a vu plus de la moitié de sa production être achetée par d’autres structures du conglomérat vietnamien, et tout n’est pas forcément très limpide concernant le reste du stock.

Selon les informations du site Barron’s, ce sont plus de 7 000 véhicules sur 11 300 qui ont ainsi été acquis par la société Green and Smart Mobility. Il s’agit d’une entreprise de taxis basée au Vietnam, qui, sans grande surprise dans le pays, est contrôlée par le conglomérat Vingroup, également propriétaire de VinFast. Cette révélation provient d’un dépôt auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) aux États-Unis.
Ces achats assez massifs ont été observés au cours du premier trimestre. Les chiffres du deuxième trimestre ne sont pas encore disponibles pour savoir si la même opération s’est reproduite sur tout le premier semestre. Cette stratégie d’achat interne suscite quelques interrogations sur les motivations du groupe et sur le véritable potentiel de la marque. Si elle use de ce stratagème sur son marché local, on peut se demander comment elle s’en sortira sur le marché américain, et celui européen.
Vinfast se fait remarquer, mais pas toujours pour les bonnes raisons
Fondé en 2018 en tant que filiale de Vingroup, la plus grande entreprise privée du Vietnam, le constructeur automobile vietnamien ne cache pas ses ambitions d’être un des acteurs de la mobilité électrique à l’international.

Malgré de gros investissements en R&D et dans son outil de production, le démarrage est un peu plus compliqué que la marque ne l’avait probablement estimé. Les premiers 999 véhicules livrés aux États-Unis ont dû subir une mise à jour avant d’être livrés aux quelques clients qui ont signé un bon de commande. La première mouture du SUV VF8 s’est révélée un peu en dessous des performances prévues. La marque a ensuite corrigé le tir, mais les ventes ne semblent pas encore vraiment au rendez-vous.
En parallèle, en Eu
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