Samedi sera un jour férié en Iran, et difficile de ne pas y voir un symbole. Les Iraniens vont commémorer le martyr du religieux Reza, le huitième imam chiite, mort en 818. Son mausolée repose à Mashhad, à l’est du pays, dans l’une des plus grandes mosquées du monde. À près de 16 heures de route de là, au Kurdistan iranien, la tombe d’une autre martyre, civile cette fois, sera particulièrement surveillée. Un an après la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour un voile mal ajusté, le pouvoir veut éviter la reprise de l’embrasement qui avait gagné tout le pays le 16 septembre 2022.
Aucun évènement n’a été annoncé pour marquer le premier anniversaire de la mort, habituellement célébré chez les musulmans. D’autant que le président, Ebrahim Raïssi, a menacé : « Ceux qui entendent abuser du nom de Mme Amini pour créer de l’instabilité dans le pays » paieront un « coût élevé ». Des paroles qui résonnent gravement alors que la répression du régime consécutive aux manifestations de l’an dernier a fait plus de 500 morts.
Des arrestations en amont pour prévenir de nouvelles manifestations
« Les proches de Mahsa Amini sont réduits au silence. Ils ne peuvent pas appeler à se réunir, ne peuvent pas parler à la presse
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