Les développeurs devront désormais reverser des taxes à l’entreprise derrière le moteur graphique en fonction du succès du jeu.
Depuis hier soir, le moteur Unity longtemps prisé par les studios de jeux vidéo est au centre des inquiétudes de l’industrie. L’outil change son modèle économique et pourrait mettre en péril les développeurs les plus précaires. Dans un contexte d’inflation, Unity décide d’instaurer une nouvelle taxe pour ses utilisateurs, en plus des licences dont ils doivent déjà s’acquitter. Concrètement, les studios vont devoir reverser de l’argent à l’entreprise en fonction de trois critères distincts : le type de licence dont ils relèvent (Unity Personal, Unity Plus, Unity Pro et Unity Enterprise), les revenus engrangés par un jeu et son nombre de téléchargements.
Les tableaux d’éligibilité dévoilés dans le communiqué d’Unity prêtent déjà à confusion, mais l’entreprise en rajoute une couche avec des taux de taxe variables. Ainsi, chaque installation pourrait coûter jusqu’à 20 centimes aux studios, soit une somme rapidement exorbitante en fonction de la popular