L’exemple de Fernando Adrian, qui a ouvert à deux reprises la grande porte de Madrid cette année, symbolise le marché taurin actuel sclérosé où les positions sont figées. Les enjeux qui dominent le mundillo prennent le pas sur le mérite et prive les aficionados de la découverte de nouveaux talents.
18 juin 2023, Fernando Adrian ouvre sa seconde grande porte en un mois à Las Ventas en coupant trois oreilles pour la corrida de la Beneficiencia. La plus prestigieuse de l’année. L’assurance, a priori, de signer cinquante contrats et d’avoir toutes les substitutions de la temporada dans les grandes Ferias. L’histoire de la tauromachie est remplie de toreros dans l’impasse et un succès à Madrid les a propulsés vers les sommets de l’escalafon.
Ainsi, Cesar Rincon était devenu une grande figura en cumulant quatre « salida a hombros » à Las Ventas en 1991 en obtenant la quasi-totalité des remplacements dans les arènes de prestige lors de cette temporada. Mais le système a bien changé en trente ans et Las Ventas n’ouvre plus les portes du paradis.
Des positions figées
À l’exception de Roca Rey, les grandes figuras restent les mêmes depuis deux décennies : El Juli, Morante de la Puebla, Manzanares, Ponce, Talavante et Castella. Les positions sont figées. Évidemment, le talent et la régularité dans les performances de haut niveau sont les principales explications de cette situation atypique dans l’histoire du toreo.
Mais, elle est aussi la conséquence d’un marché où les principaux apoderados sont aussi imprésarios et les quatre grands patrons (Matilla, Simon Casas, les Chopera et les Lozano) n’incitent pas à l’ém
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