On les reconnaît à leurs longs poils, qui leur donnent un aspect duveteux. Et à leur façon de se déplacer en longue file indienne. Comme chaque année au printemps, les chenilles processionnaires sont de retour. Mais ne vous fiez pas à leur allure inoffensive et gardez vos distances : avant qu’elles ne deviennent papillons, ce sont des insectes redoutables, en raison de leurs poils extrêmement irritants.
Les risques d’en croiser sont-ils élevés ? Quels types de réactions peuvent-elles provoquer ? Comment s’en protéger et comment réagir en cas de contact ? 20 Minutes vous explique tout.
Où et quand les chenilles processionnaires sévissent-elles ?
Il en existe de deux types : « Les chenilles processionnaires du pin, d’un brun orangé, et celles du chêne, d’un gris argenté, indique l’Anses. Elles mesurent jusqu’à 4 cm de longueur à la fin de leur croissance ».
Au départ présentes dans le sud de l’Hexagone, elles ont colonisé l’ensemble du territoire à la faveur du réchauffement climatique. « La chenille processionnaire du pin est présente sur une très large partie du territoire, essentiellement dans le Sud, le centre et l’ouest de la France. On la croise majoritairement entre janvier et mai, détaille l’Anses. La chenille processionnaire du chêne est essentiellement présente dans le Nord-Est, la région parisienne et le nord-ouest de la France, et peut être présente dans des régions du sud. On la croise majoritairement entre avril et juillet ».
Quels risques représentent-elles sur la santé ?
Les chenilles processionnaires sont couvertes de « poils (ou soies) urticants, qui peuvent entraîner des réactions inflammatoires notamment sur la peau, les yeux ou les voies respiratoires, parfois graves chez les personnes qui y sont exposés », prévient l’Anses. Des poils « microscopiques », tels des « aiguilles ou des harpons, ill
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