C’était un dimanche de fête, à l’Etihad Stadium. Officiellement champion d’Angleterre depuis la défaite d’Arsenal la veille au soir, Manchester City recevait Chelsea pour célébrer son troisième championnat de rang. Le cinquième en six ans. Mais pour voir un feu d’artifice, il a fallu attendre la troisième mi-temps et la remise du trophée au capitaine Ilkay Gündogan. Avant cela, entre des Citizens démobilisés et des Blues pas franchement motivés, ce choc de Premier League a fait pschit. Loin, très loin de l’intensité vue face au Real Madrid sur la même pelouse ce mercredi. Ce qui n’a semblé chagriner personne à l’Etihad où, peu importe le score, l’heure était de toute façon à la fête. Et Chelsea n’avait pas l’intention de la gâcher, ni les capacités.
Des Blues déprimants
Peut-on avoir peur de perdre lorsque l’on n’a rien à perdre ? Pour Frank Lampard, pas besoin de disserter : la réponse est oui. Face à l’équipe bis de City, l’ancienne légende des Blues a joué tout petit bras en alignant un 5-4-1 ultra-défensif. Une véritable masse inerte, sans vie et allongée sur la pelouse de l’Etihad. Il y avait pourtant de quoi se refaire une santé pour Chelsea dans un stade venu acclamer ses héros champions d’Angleterre, mais qui a vu les seconds couteaux (de premier choix…) alignés par Pep Guardiola. De la démonstration face au Real,
This website uses cookies. By continuing to use this website you are giving consent to cookies being used. Visit our Privacy and Cookie Policy. I Agree