Un rassemblement en cours dans le XIème arrondissement à Paris
Selon des journalistes présents sur place, un rassemblement de manifestants se créerait rue de Charonne dans le XIème arrondissement à Paris. Une centaine de personnes y participerait.
Direct terminé
Bonsoir, ce direct consacré aux manifestations contre la réforme des retraites est terminé. Des heurts ont éclaté dans de nombreuses villes à travers la France. À Paris, 76 personnes ont été interpellées.
Vous pouvez retrouver notre nouveau direct de dimanche en cliquant sur ce lien.
81 interpellés à Paris
81 personnes ont été interpellées à Paris. Des heurts ont éclaté après un appel à la manifestation contre la réforme des retraites. 4.000 personnes ont manifesté selon la police.
Pas de poursuites contre une manifestante interdite de séjour à Paris
La garde à vue d’une femme arrêtée mercredi pendant la manifestation contre la réforme des retraites à Paris, qui avait agressé un pompier lors d’un rassemblement en 2022, a été levée sans poursuites, a indiqué le parquet samedi.
Cette trentenaire avait été arrêtée par la police mercredi en fin de manifestation, place d’Italie. Visée par une interdiction de paraître à Paris, elle avait été placée en garde à vue. Sa garde à vue a été levée et la procédure classée sans suites pour infraction insuffisamment caractérisée, a précisé le parquet.
Elle avait également été repérée sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, lors de la manifestation du 7 mars.
La police charge à Paris
Les forces de l’ordre ont dû charger à plusieurs reprises contre des manifestants partis de la place d’Italie à l’appel de l’Union Régionale Île-de-France CGT.
Vers 20H00, les forces de l’ordre sont intervenues, notamment les Brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M), et ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon l’AFP-TV sur place.
Les forces de l’ordre sont intervenues «pour des perturbateurs qui tentent de créer des barricades et incendient des poubelles», a commenté une source policière. «Compte tenu de la présence de nombreux casseurs, l’organisateur appelle à la dispersion», a assuré la même source.
Des feus de poubelles dans le cortège parisien
Des manifestants, après avoir descendu l’avenue de Choisy, ont bifurqué vers le Boulevard Masséna et ont incendié des poubelles devant le centre commercial La Galerie.
«Partir en retraite à 64 ans quand on est éboueur, ce n’est tout simplement pas possible» : des élus locaux de six métropoles soutiennent la grève dans une tribune
«Nous nous tenons aux côtés des agents du service public des déchets comme ceux des entreprises privées pour faire retirer cette réforme» : alors que les déchets non collectés s’accumulent dans de nombreuses villes, les vice-présidents chargés de la politique publique des déchets de six métropoles publient une tribune dans le Journal du dimanche en soutien aux éboueurs en grève.
«Nous, élus en charge du service public des déchets des métropoles, réaffirmons notre soutien aux grévistes», écrivent les élus de Strasbourg, Montpellier, Grenoble, Nantes, Rennes et Bordeaux. Soulignant la pénibilité de ce travail, ceux-ci estiment que «le gouvernement choisit d’ignorer ces réalités et propose de fait dans son projet de réforme des retraites d’allonger la carrière des ripeurs de deux années. Nous l’affirmons, […] demander cet effort, c’est condamner des agents de la première ligne à laisser au mieux leur santé, au pire leur vie, au travail. Partir en retraite à 64 ans quand on est éboueur, ce n’est tout simplement pas possible», s’indignent-ils.
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Une manifestation s’élance de la place d’Italie à Paris
La manifestation d’opposants à la réforme des retraites s’élance de la place d’Italie (XIIIe) à Paris en direction de la butte aux Cailles. Place de la Concorde, où des affrontements ont eu lieu ces deux derniers jours, les forces de l’ordre contrôlent de nombreuses personnes.
Des manifestations partout en France, des tensions à Nantes également
Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses municipalités de l’Hexagone, ce samedi, rassemblant plusieurs milliers de participants. Parmi les rassemblements en région à l’initiative d’unions locales de syndicats ou d’autres organisations: Caen (2000 personnes selon la préfecture, 5000 selon les syndicats), Saint-Etienne (1200 police, 3000 CGT), Roanne (1600 police, 3000 CGT), Nantes (6000 police, 15.000 CGT), Brest (6000 selon la police), quelques centaines à Besançon et Marseille, Dijon (500), Grenoble (300), Gap (400), Annecy (de 700 à un millier), Valence (1700) et quelques dizaines de policiers municipaux à Toulouse.
Comme à Brest, la manifestation de ce samedi à Nantes a été le théâtre de tensions avec les forces de l’ordre. Des individus ont allumé des feux de poubelle, et des barricades ont été installées, suscitant des interventions des hommes en bleu ainsi que l’utilisation de gaz lacrymogène.
À Bordeaux, les forces de l’ordre ont aussi utilisé du gaz lacrymogène, selon des journalistes. Réunis place de la Victoire, quelques centaines de manifestants ont voulu traverser la rue Sainte-Catherine, très commerçante. Ils ont déclenché un feu de poubelle et ont été dispersés par les forces de l’ordre, avant de se regrouper non loin de la mairie et d’allumer un autre feu sur les rails de tram, qui a été éteint par les pompiers, a constaté notre journaliste Jean Cittone.
Paris : la RATP ferme plusieurs stations de métro sur demande de la préfecture de police
En début de soirée, la régie francilienne a indiqué sur son site la fermeture de plusieurs stations de métro situées à proximité des Champs-Élysées, pour des «mesures de sécurité». Sont concernées, sur les lignes 1, 2, 6, 8, 9 et 12, les stations Argentine, Assemblée nationale, Champs-Élysées Clemenceau, George V, Invalides, Solférino, Charles de Gaulle-Etoiles ou Franklin D. Roosevelt. «Les correspondances dans la station sont impossibles», précise la RATP, qui ajoute avoir agi «en raison d’une manifestation sur la voie publique et sur demande de la préfecture de police». Les stations concernées ne rouvriront pas avant le feu vert des autorités.
Des tensions à Brest lors de la manifestation contre la réforme des retraites
Alors que la majorité des manifestations contre le projet du gouvernement se déroulent dans le calme, à Brest, des tensions ont été rapportées par nos confrères de la presse locale. «Après des jets de bouteilles en verre par-dessus les grilles de la sous-préfecture, les forces de l’ordre ont fait reculer les grévistes», note Ouest-France. Des journalistes et des internautes ont également relevé des affrontements avec les forces de l’ordre et l’utilisation de gaz lacrymogène, à proximité du centre commercial Jaurès. De même, les hommes en bleu sont intervenus à proximité de la permanence du député (Horizons) du Finistère, Jean-Charles Larsonneur, selon Le Télégramme et Ouest-France.
«Le gouvernement Borne est condamné», estime le député MoDem Richard Ramos
Alors que chaque voix comptera pour assurer à l’exécutif de l’emporter face aux motions de censure, un député de la majorité a appelé, ce samedi, à la démission du gouvernement. Dans un entretien au Progrès, Richard Ramos, député MoDem du Loiret, estime que la France a besoin d’un «nouveau gouvernement d’écoute nationale». Et d’enfoncer le clou : «Le gouvernement Borne est condamné. La seule question qui compte c’est : qui sera en capacité de remanier avec le peuple français ?», déclare-t-il à nos confrères.
Le député, dont les réserves quant à la réforme des retraites sont connues de longue date, estime ainsi que l’exécutif ne pourra sortir par le haut de la séquence politique actuelle sans un remaniement en profondeur. Le nouveau gouvernement devra «[rebattre] les cartes avec des ministres capables d’écouter le peuple français et pas une bande d’arrogants qui expliquent aux Français pourquoi ils sont idiots et pourquoi eux, ils ont raison», juge sévèrement Richard Ramos.
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À Paris, un rassemblement prévu place d’Italie à 18h
De nombreux syndicats franciliens ont appelé à un rassemblement à 18h, ce samedi soir, place d’Italie, dans le 13e arrondissement de la capitale. L’information a notamment été relayée par l’union régionale Île-de-France (Urif) de la CGT, ainsi que par l’antenne parisienne de la FSU-SNUipp et Sud Éducation 95.
Un peu plus tôt dans la journée, la préfecture de police a annoncé l’interdiction de se rassembler sur la place de la Concorde, ainsi qu’autour des Champs-Élysées. Une décision prise alors que des violences avaient émaillé, jeudi et vendredi soir, les mobilisations sur cette place iconique, située à quelques mètres de l’Assemblée nationale.
Nantes, Montpellier… De nouveaux cortèges se sont élancés en début d’après-midi
Suivis par nos confrères de la presse locale ou par les photographes de l’AFP, des cortèges se sont élancés en début d’après-midi dans plusieurs villes de France. À Nantes, le défilé est parti du Miroir d’eau, à 15h, selon Ouest-France.
D’autres mobilisations sont en cours, comme au Mans, où les manifestants ont jeté du papier toilette sur la préfecture de la Sarthe, à Chartres, à Montpellier, à Créteil ou à Lannion.
Paris : des manifestants ont défilé dans le centre commercial des Halles
Nouvelle manifestation sauvage au cœur de Paris. Ce samedi, en début d’après-midi, des opposants à la réforme des retraites sont entrés dans le forum des Halles, dans le 1er arrondissement de la capitale. Une action enclenchée notamment par le Réseau pour la grève générale, dont une banderole a été déployée dans le centre commercial.
Dépassant les vigiles du lieu, les manifestants ont notamment allumé un fumigène et scandé des slogans contre la réforme des retraites et l’action du gouvernement, comme «A bas le 49.3», ou «la retraite à 60 ans, on s’est battus pour la gagner, on se battra pour la garder». Le tout sous les regards étonnés des badauds. Les participants sont ensuite descendus dans les couloirs du RER, en continuant de chanter des slogans.
Raffineries : la CGT affirme que l’arrêt des installations de la raffinerie TotalEnergies de Normandie a débuté vendredi soir
La CGT revendique une accélération de la mobilisation des grévistes dans les raffineries de l’Hexagone. L’arrêt des installations de la raffinerie TotalEnergies de Normandie «a débuté vendredi soir», a dé
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