Ce dimanche, 167 citoyens se sont prononcés à 75% en faveur de la légalisation du suicide assisté ou de l’euthanasie médicalement assistée en cas de maladie incurable associée à des souffrances réfractaires.
Un nouveau pas vient d’être franchi vers la légalisation de l’aide active à mourir. Arrivée au terme de sa phase délibérative après deux mois et demi de travaux, la Convention citoyenne sur la fin de vie, organisée par le Conseil économique social et environnemental à la demande expresse de l’exécutif, a voté ce dimanche sur les grandes orientations de l’avis qu’elle doit remettre mi-mars. Réunis dans l’hémicycle du Palais d’Iéna pour leur sixième week-end de travail, 167 Français représentatifs de la société civile, ont estimé à une écrasante majorité (84%) que le «cadre actuel d’accompagnement de la fin de vie» ne permet pas de répondre «aux différentes situations rencontrées». Si elle s’était la veille prononcée à la quasi-unanimité en faveur du déploiement des soins palliatifs partout sur le territoire (26 départements n’en ont pas), la convention estime qu’il n’y suffit pas. Prévue par la loi Claeys-Leonetti en vigueur, la sédation profonde et continue jusqu’au décès, en cas d’agonie assortie de souffrances insupportables et réfractaires, a montré ses limites.
Pour 75% des conventionnés, il s’agit désormais de légaliser l’accès à l’aide active à mourir, suicide assisté ou euthanasie médicalement assistée. C’est là s’engouffrer dans la brèche ouverte par le Comité consultatif national d’éthique qui, dans son avis du 13 septembre, considérait qu’il «existe une voie p
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