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C’est la deuxième fois cette semaine que la ville est ciblée par des frappes russes. Mardi, un bombardement dans le centre a fait un mort et trois blessés, et six immeubles résidentiels ont été endommagés.
Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce samedi 18 mars
- La Cour pénale internationale (CPI) a émis vendredi 17 mars un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour le crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens.
- Plus de 16 000 enfants ukrainiens ont été déportés vers la Russie depuis l’invasion, le 24 février 2022, selon Kiev, et beaucoup auraient été placés dans des institutions et des foyers d’accueil.
- Le président ukrainien a salué sur Telegram une « décision historique, qui marque le début d’une responsabilité historique ».
- Le Kremlin a rejeté la valeur juridique de ce mandat, rappelant que la Russie ne reconnaît pas ce tribunal. « Par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole du président russe.
- Pour le président américain, Joe Biden, dont le pays ne reconnaît pas non plus la CPI, ce mandat d’arrêt est « justifié » et envoie « un signal très fort ».
- Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a salué « une décision importante » et le Royaume-Uni une mesure qui va « obliger ceux qui sont au sommet du régime russe, y compris Vladimir Poutine, à rendre des comptes ».
- La Slovaquie livrera treize chasseurs Mig-29 de conception soviétique à l’Ukraine, a annoncé vendredi le premier ministre, Eduard Heger. Elle devient ainsi le deuxième pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN),après la Pologne, à prendre une telle décision.
- Le président chinois, Xi Jinping, se rendra en Russie du 20 au 22 mars, pour discuter avec Vladimir Poutine de l’approfondissement de leur « coopération stratégique », a annoncé le ministère des affaires étrangères chinois.
- Les discussions sur l’accord international permettant l’exportation de céréales ukrainiennes via la mer Noire se poursuivent. Tout est mis en œuvre pour qu’elles aboutissent, a fait savoir l’Organisation des Nations unies (ONU). Mais le maintien de cet accord au-delà de la date butoir de samedi soir semble incertain en raison d’un désaccord sur sa durée entre Moscou et Kiev.
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Poutine s’est rendu à Marioupol
Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu à Marioupol pour une visite de travail, ont rapporté dimanche les médias russes. Le port de Marioupol, situé sur la mer d’Azov, dans le sud-est de l’Ukraine, est occupé par les forces russes depuis le mois de mai dernier.
Vladimir Poutine s’est rendu à Marioupol en hélicoptère, a rapporté l’agence de presse russe TASS citant le Kremlin. Le président russe s’est ensuite rendu dans plusieurs quartiers de la ville au volant d’une voiture, s’arrêtant à plusieurs reprises et discutant avec des habitants.
« Pas de tabou » au sujet de la livraison d’avions de combat à l’Ukraine par la France, réaffirme Catherine Colonna
Questionnée sur les livraisons de treize chasseurs MiG-29 par la Slovaquie et de quatre autres par la Pologne annoncées cette semaine, la ministre française des Affaires étrangères a répondu que « tout ce qui permet d’aider l’Ukraine est utile » dans un entretien publié dans LeJDDdimanche 19 mars.
« Les pays qui ont des matériels soviétiques que les Ukrainiens connaissent déjà ont pu prendre cette décision. Pour contrer l’offensive russe, il faut que l’Ukraine puisse résister avec des moyens disponibles maintenant », a-t-elle ajouté.
Quant à la livraison future d’avions de combat plus perfectionnés par la France, « sur le principe, le Président de la République et le ministre des Armées l’ont dit, il n’y a pas de tabou », a répété la cheffe de la diplomatie française.
Mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine : Catherine Colonna salue une « décision extrêmement importante »
La délivrance vendredi par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre en Ukraine est une décision « extrêmement importante », estime la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna dans une interview à paraître dimanche 19 mars.
« Cette décision est extrêmement importante car elle signifie que tout responsable de crime de guerre ou de crime contre l’humanité devra rendre des comptes, quel que soit son statut ou son rang », affirme la cheffe de la diplomatie française dans une interview au Journal du Dimanche.
« Désormais, aucun maillon de la chaîne ne peut penser qu’il échappera à la justice et cela devrait en conduire beaucoup à réfléchir », poursuit-elle, « c’est donc une décision qui peut changer le cours des événements ».
La décision de la CPI, qui siège à La Haye, concerne la « déportation » de milliers d’enfants ukrainiens vers la Russie depuis le début du conflit avec l’Ukraine il y a un an, ce qui constitue un crime de guerre.
Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky l’a qualifiée d’« historique », Moscou l’a brocardée comme étant « nulle et non avenue », car la Russie n’est pas membre de la CPI et elle ne reconnaît donc pas la compétence de ce tribunal, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« La France soutient la Cour, tout comme elle aide la justice ukrainienne en envoyant sur place des équipes spécialisées pour documenter les exactions ou identifier les victimes », a commenté Catherine Colonna.
Deux tués et huit blessés par des frappes russes à Kramatorsk
Deux personnes ont été tuées, et huit, blessées, lors de frappes russes avec « des armes à sous-munitions » à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé le maire de la ville.
« La Russie continue de faire régner la terreur. Conséquences du bombardement de Kramatorsk avec des armes à sous-munitions : deux personnes ont été tuées, et huit, blessées, dont trois grièvement », a fait savoir samedi après-midi sur sa page Facebook le maire de Kramatorsk, Oleksandr Gontcharenko.
Une douzaine de bâtiments résidentiels et quatorze équipements municipaux de cette ville, située dans l’est de l’Ukraine, ont été endommagés, a-t-il précisé.
Des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) ont entendu une dizaine d’explosions quasi simultanées peu avant 16 heures et vu de la fumée s’élever dans un parc du sud de la ville. Peu après, une autre dizaine d’explosions du même type ont été entendues dans un quartier d’habitation situé à environ deux kilomètres de la première frappe.
Dans le parc, une femme est morte sur place des suites de ses blessures, causées par des éclats de munitions, ont constaté les journalistes de l’AFP. Dans le quartier d’habitation, une chauffeuse de taxi a été grièvement blessée.
« Elle était venue me voir brièvement et s’apprêtait à partir. Je lui ai dit au revoir, j’ai fermé la porte, et quelques secondes plus tard j’ai entendu les explosions », a raconté à l’AFP Lena, chez qui la chauffeuse de taxi se trouvait. « J’ai couru dehors et je l’ai vue allongée sur le sol près de la clôture, elle saignait. Nous avons appelé l’ambulance (…). C’est effrayant. J’ai eu la chance d’être à l’intérieur avec ma fille quand tout s’est passé », a ajouté cette femme de 46 ans.
C’est la deuxième fois pendant cette semaine que la ville est ciblée par des frappes russes. Mardi, un bombardement dans le centre a fait un mort et trois blessés, et six immeubles résidentiels ont été endommagés. Le 1er février, un bombardement y avait fait trois morts.
Ville d’environ 150 000 habitants avant l’invasion russe, lancée il y a plus d’un an, Kramatorsk se trouve près de Bakhmout, épicentre des combats depuis des mois. Régulièrement bombardée par l’armée russe, Kramatorsk joue le rôle de centre régional depuis l’occupation de la ville de Donetsk en 2014 par les forces russes et prorusses.
Accord sur les céréales ukrainiennes : la Russie dit qu’elle accepte l’extension pour seulement soixante jours
Moscou a accepté une prolongation de l’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes pour seulement soixante jours, et non cent vingt comme l’avait annoncé Kiev, a affirmé samedi la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe. « Nous voyons des déclarations des différentes parties selon lesquelles “l’accord des céréales” a été étendu de cent vingt jours », a déclaré Maria Zakharova, citée par l’agence russe Interfax.
« Nous avons plusieurs fois répété que (…) la partie russe avait informé l’ensemble des parties prenantes que l’accord était prolongé de soixante jours. »
Kiev remercie l’ONU et la Turquie pour la prolongation de l’accord sur les céréales
Le ministre des infrastructures ukrainien, Olexandr Kubrakov, a remercié samedi, sur Twitter, l’ONU et la Turquie pour la prolongation de l’accord international relatif à l’exportation des céréales ukrainiennes :
« L’Initiative céréalière de la mer Noire est prolongée de cent vingt jours. Nous remercions le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président Recep Tayyip Erdogan et le ministre [de la défense turc], Hulusi Akar, ainsi que tous nos partenaires, d’avoir confirmé cet accord. »
Recep Tayyip Erdogan annonce l’extension de l’accord sur les céréales ukrainiennes
Le président turc a annoncé samedi la prolongation de l’accord international sur l’exportation des céréales ukrainiennes, lors d’un discours télévisé, sans en préciser la durée.
« A la suite des entretiens avec les deux parties, nous avons assuré l’extension de l’accord qui devait prendre fin le 19 mars », a affirmé M. Erdogan. Ankara avait précédemment affirmé espérer une extension de cent vingt jours, alors que la Russie insistait pour un accord de soixante jours.
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…. to be continued
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