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Cette affaire est emblématique de la lutte engagée contre l’habitat indigne dans la cité phocéenne après le drame de la rue d’Aubagne. Un ancien policier de 49 ans louait des appartements exigus et insalubres à des tarifs élevés à des locataires en situation précaire.
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Cent-vingt-deux logements insalubres ou dangereux, dont le plus exigu n’atteignait pas les 5 mètres carrés. Quarante-deux foyers et une trentaine d’enfants vivant dans des lieux infestés de cafards, de punaises de lit, couverts de moisissures, parfois sans chauffage ni eau chaude, et sous la menace d’une électrocution. Des locataires, demandeurs d’asile ou sans papiers, qui témoignent : pour eux, il n’y a pas le choix. « C’est ça ou la rue. »
Lors d’une audience de mise en état du dossier, vendredi 17 mars, le tribunal correctionnel de Marseille devait fixer la date – vraisemblablement fin 2023 – d’un procès emblématique de la lutte engagée par le parquet de Marseille contre l’habitat indigne, au lendemain du drame du 5 novembre 2018. Huit personnes étaient mortes dans deux immeubles de la rue d’Aubagne, qui s’étaient effondrés.
Propriétaire d’immeubles délabrés disséminés dans les quartiers les plus pauvres de la cité phocéenne, Gérard Gallas, 49 ans, un ancien policier marseillais reconverti dans l’immobilier, sera jugé pour soumission de personnes v
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