« Mon objectif ? Terminer sur le marathon olympique en 2024 ». Ces mots ne viennent ni d’Eliud Kipchoge, ni d’un athlète de l’équipe de France, ni même d’un Teddy Riner qui causerait de sa longue carrière couronnée de succès sur tatami. C’est bien Charly Bancarel, 93 printemps, qui, la larme à l’œil, confie son objectif d’une vie. Une vie remplie et rythmée par la course à pied depuis « environ 50 ans, je dirais », confie-t-il à 20 Minutes, dans son salon de Salers (Cantal) où il a toujours vécu.
Mais avant d’accomplir son rêve, le Sagranier (habitant de Salers), né en 1929 sera au départ du marathon de Paris cette année, pour la onzième fois. « Fatigué ? Ah non, ça ne m’arrive jamais. Hier, j’ai fait trente kilomètres à vélo, et j’alterne aussi avec de la course, une dizaine de kilomètres chaque jour », raconte-t-il. « Enfin, tu trottines », précise Denise, sa femme, qui ajoute « mais vous savez, il va vous dire qu’il ne connaît pas le mot « mal » ». Le doyen de l’épreuve, qui aura 94 ans en août, se félicite en effet de sa condition physique d’exception au vu de son âge : « Je suis le plus âgé sur toutes les courses auxquelles je participe, depuis un moment déjà, mais je ne souffre ni aux jambes, ni aux genoux, ni aux chevilles. Il faut dire que je suis léger, j’ai pesé toute ma vie autour de 50 kg, je me surveille régulièrement ». Détiendrait-il alors la recette d’une certaine fontaine de Jouvence ?
Des courses et des carnets
« Ah vous venez pour rencontrer Charly ? Oh oui, chez nous à Salers, c’est une star », plaisante la réceptionniste à l’entrée du Bailliage, l’établissement qu’il a créé avec sa femme Denise en 1962. Le ton est donné dès l’arrivée de 20 Minutes dans ce petit village touristique du Massif central : à Salers, le nom de Charly Bancarel est connu et reconnu. Outre l’hôtel mentionné et désormais tenu par la troisième génération de Bancarel, on compte des chambres d’hôtes, un restaurant, un magasin éclectique de produits locaux et souvenirs de la région, un élevage de vaches de race Salers….Les enfants et petits-enfants de Charly et Denise leur ont emboîté le pas, excepté concernant la course à pied. « Ils sont dynamiques et sportifs mais je suis le seul à faire des courses à vélo et en courant, confie Charly Bancarel. Mais ils m’accompagnent sur certaines compétitions, on partage de bons moments. »
Le coureur de 93 ans se remémore alors ces différentes courses et sort ses nombreux carnets : « à la
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