Une fausse couche a lieu toutes les trois minutes en France. C’est une femme sur dix qui sera touchée au moins une fois dans sa vie. Si certaines ne vivront pas cet événement comme un traumatisme, d’autres auront besoin de temps pour s’en remettre, à la fois physiquement et psychologiquement. Douleurs, perte de sang, tristesse liée au deuil périnatal, l’après fausse couche peut s’avérer difficile. Afin de permettre aux femmes ayant subi une interruption de grossesse involontaire de prendre un arrêt maladie tout en restant payée, Élisabeth Borne va annoncer, ce mercredi, la fin des jours de carence dans ce cas précis.
Sandra Lorenzo, cofondatrice du collectif Fausse couche, vrai vécu et autrice du livre Une fausse couche comme les autres et du podcast du même nom, se souvient comme si c’était hier du moment où elle a appris que sa grossesse avait pris fin. « Au bout de cinq secondes d’échographie, la radiologue m’a dit “la grossesse s’est arrêtée.” Je suis restée là, sidérée. » Le rendez-vous est expédié en quelques minutes. Sous le choc, Sandra ne pense même pas à un éventuel arrêt maladie.
« Je ne me sentais pas légitime à demander un arrêt »
La jeune femme se dit que si on ne lui propose pas d’arrêt, c’est qu’elle n’en a pas besoin. « Je ne me sentais pas légitime à le demander. Pour moi, un arrêt de travail, ça ne se demande pas. C’est au médecin de le prescrire. »
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