L’Hérault et le Gard ont été touchés par ce phénomène des piqûres en boîte de nuit qui a aujourd’hui disparu. Les victimes existent, elles n’ont pas été droguées et l’hypothèse d’un jeu de la peur émerge alors que très peu de poursuites pénales ont eu lieu.
Voilà un an arrivait le printemps et, avec lui, le phénomène qui allait provoquer une grande psychose estivale chez les amateurs de sorties nocturnes et de grands rassemblements festifs : les piqûres sauvages. Des faits d’abord signalés en Angleterre et en Irlande en 2021 puis en France où l’Hérault et le Gard ont été deux épicentres importants. Qu’en est-il aujourd’hui ?
« La première chose à dire c’est que depuis la fin de l’été, nous n’avons pas eu connaissance d’une procédure similaire » indique Raphaël Balland, le procureur de Béziers, secteur particulièrement touché par ces affaires. « Actuellement, le phénomène semble avoir quasiment disparu » abonde Fabrice Belargent, procureur de Montpellier.
Des dizaines de cas mais le phénomène a disparu
Si ces parquets n’ont pas tenu de comptabilité précise, ils confirment que cette sinistre mode a bel et bien existé à l’heure où la question de l’hallucination collective est soulevée par certains.
« Nous avons eu plusieurs dizaines de cas. Il y a eu des actes volontaires de piquer et pour ces violences avec arme, caractérisées par les aiguilles, c’est 3 ans de prison encourus, cela justifiait des enquêtes » poursuit Raphaël Balland.
En fait, fin 2022, le ministère de l’Intérieur a comptabilisé plus de 2 100 plaintes déposées en France contre 800 au début de
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