l’essentiel
À partir de ce vendredi 3 mars et jusqu’au 19 mars, à L’Escale de Tournefeuille, Laurent Collombert met en scène , avec le Grenier de Toulouse, « Othello » de Shakespeare . Rencontre
Pourquoi avoir choisi de mettre en scène « Othello » ?
Laurent Collombert : Comme pour « Cyrano de Bergerac » que j’ai mis en scène en 2018 , il y a des années, près de trente ans , que monter « Othello » me trotte dans la tête. Au-delà des questions de jalousie et de manipulation, cette tragédie traite de deux grands sujets. Pourquoi cherche-t-on sans arrêt à se projeter et à se faire une image des autres sachant que quoi que nous pensions découvrir et connaître de l’autre,nous nous trompons inexorablement ?.Et qu’est ce qui nous pousse, sinon la peur, à détruire ce qui est différent de nous au lieu de s’en enrichir mutuellement ? De ce fait l’histoire de la négritude d’Othello – le titre intégral, choisi par Shakespeare est « Othello, le Maure de Venise »- est un prétexte, tout comme le mouchoir brandi dans la pièce choisi comme preuve de la tromperie. Shakespeare annonce la couleur , sans mauvais jeu de mot. Parce que le fond de cette histoire ,c’est cette défiance envers l’autre qui est toujours en nous. » Othello »,c’est aussi la tragédie des apparences, de l’image qu’on a de l’autre . Et c’est aussi la tragédi
…. to be continued
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