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Ce live est désormais terminé, merci à tous de l’avoir suivi ! Retrouvez toute l’actualité sur la réforme des retraites sur le site du Figaro.
Port d’arme prohibé, dégradations… 32 personnes interpellées
Selon un bilan final à 18h30, 32 personnes ont été interpellées par la police après la septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
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Notamment pour port d’arme prohibé et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, selon la préfecture de police.
Un samedi de colère pour les syndicats, sur fond de mobilisation en baisse et de tensions à Paris
Le nombre de manifestants était en déclin ce samedi 11 mars lors d’une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites. Mais les syndicats ont fait entendre leur grogne qui ne s’affaiblit pas.
Dans un communiqué, ils ont appelé l’exécutif à demander son avis au peuple, via une «consultation citoyenne».
>> Retrouvez notre article récapitulatif sur la septième journée de mobilisation ici.
Le calme est revenu sur la place de la Nation
Les tensions entre des éléments violents et le cortège de la CGT n’auront duré que peu de temps grâce à l’intervention de la police. La manifestation parisienne est désormais terminée sur la place de la Nation, où les forces de l’ordre encadrent l’évacuation des lieux.
La CGT de nouveau prise à partie par des individus violents
«Collabos !» Alors que le cortège syndical était arrivé à Nation, des tensions ont de nouveau éclaté entre les membres du service d’ordre du syndicat et des individus violents. Ceux-ci auraient voulu se cacher dans le cortège syndical, mais le service d’ordre les en aurait empêchés, selon un manifestant. De quoi entraîner des tensions entre les deux parties, et des insultes du côté des participants. «CGT, police, même combat», a ainsi lancé l’un d’eux, quand un autre traitait les membres du syndicat de «collabos». Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues pour éloigner des individus habillés en noir, qui ont répliqué par des jets de bouteilles.
32 interpellations à Paris
À 18h30, 32 interpellations ont été réalisées par la police à Paris, indique la préfecture de police.
Plus d’un million de manifestants en France, selon la CGT
La CGT a indiqué que plus d’un million de manifestants avaient défilé en France ce samedi, dont 300.000 à Paris. De son côté, le ministère de l’Intérieur a dénombré 368.000 personnes dans les cortèges, dont 48.000 à Paris.
Il s’agit du chiffre le plus faible avancé par la centrale syndicale depuis le début du mouvement social, inférieur au 1,3 million de manifestants du 16 février, qui était jusque-là la journée de mobilisation la plus faible.
L’intersyndicale «demande solennellement au gouvernement d’organiser une consultation citoyenne» sur la réforme des retraites
Dans un communiqué publié ce samedi soir, l’intersyndicale réitère «solennellement» sa demande au gouvernement, formulée ce matin par certains de ses membres, «d’organiser une consultation citoyenne» sur la réforme des retraites «dans les plus brefs délais».
Les syndicats dénoncent par ailleurs «le mépris dans lequel s’obstine Emmanuel Macron qui refuse de (les) recevoir». L’intersyndicale conclut en annonçant qu’elle se réunira de nouveau le mercredi 15 mars au soir, date de la prochaine mobilisation et de la commission mixte paritaire sur la réforme des retraites.
368.000 manifestants en France, dont 48.000 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur
Ce samedi de mobilisation a réuni 368.000 manifestants à travers la France, dont 48.000 à Paris, vient d’annoncer le ministère de l’Intérieur. C’est la pire mobilisation depuis le début du mouvement social, et la première fois que l’on tombe sous les 400.000 participants.
48.000 manifestants à Paris, selon la police
La manifestation parisienne a rassemblé 48.000 manifestants, annonce la préfecture de police de Paris. La CGT en revendique 300.000.
La participation – selon les autorités – est donc largement inférieure à celle observée samedi 11 février (93.000) et même à celle du mardi 7 mars (81.000). C’est même la deuxième plus faible mobilisation parisienne depuis le début de la contestation, après le 16 février.
La prochaine journée de mobilisation prévue mercredi prochain
Alors que cette septième journée d’actions devrait aboutir à un net recul de la mobilisation, les syndicats voudront sans aucun doute se relancer dès mercredi, date choisie pour la prochaine grande journée de manifestations et de grèves. La date n’a pas été cochée au hasard. C’est ce jour-là que devrait avoir lieu la commission mixte paritaire, réunissant des députés et sénateurs, qui devront se mettre d’accord sur la réforme des retraites. Texte qui sera ensuite soumis au vote des députés.
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À Paris, la tête de cortège est arrivée à Nation
La tête de cortège est arrivée à la place de la Nation, à Paris, point d’arrivée de la manifestation, rapporte notre journaliste Wladimir Garcin. Pas encore les syndicats, qui sont loin derrière.
300.000 manifestants à Paris, selon la CGT
La CGT dénombre 300.000 manifestants à Paris ce samedi, a indiqué le syndicat à l’AFP. La police n’a pas encore donné sa propre estimation. Soit la mobilisation la plus faible depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites, à égalité avec le 16 février. Et donc nettement moins que les 700.000 manifestants revendiqués lors de la dernière journée de mobilisation mardi.
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13.000 manifestants à Nantes, selon la préfecture
À Nantes, la manifestation a rassemblé entre 13.000 personnes (selon la préfecture) et 25.000 personnes (selon l’intersyndicale). Des tensions ont éclaté à plusieurs reprises et du gaz lacrymogène a été utilisé par les forces de l’ordre, rapporte notre journaliste du Figaro Nantes Laurène Trillard.
La participation est largement moindre que mardi 7 mars (30.000 personnes selon la préfecture, 75.000 d’après les syndicats), et également que le samedi 11 février dernier (entre 23.000 et 70.000).
Emmanuel Macron pressé de tourner la page des retraites
Dans la bataille sur les retraites, Emmanuel Macron s’expose le moins possible. Sur le front syndical, il a fermé la porte aux syndicats qui demandaient à être reçus à l’Élysée, renvoyant au débat parlementaire en cours. Et sur le front politique, il évite de s’immiscer justement dans les discussions parlementaires.
Vendredi encore, à l’occasion d’une conférence de presse avec le premier ministre britannique, Rishi Sunak, il a éludé le sujet, indiquant juste son souhait de voir la réforme «aller à son terme» au Parlement. Quant à l’éventualité d’un recours à l’article 49.3, il a refusé de se prononcer en renvoyant l’hypothèse à un «scénario de politique-fiction». Mais le sujet l’agace. Au-delà de «l’esprit de responsabilité» des syndicats que le chef de l’État salue dans le courrier qu’il leur adresse, il ne manque pas de leur rappeler la légitimité dont il jouit pour porter cette réforme en rappelant que le sujet «a été au cœur de l’élection présidentielle».
«Tout ne peut pas être suspendu à une seule chose», déplorait-il la semaine dernière en marge de son déplacement en Afrique centrale. Lui veut passer à la suite. Et a déjà prévu de s’adresser aux Français une fois la réforme adoptée pour tenter d’enclencher enfin ce second mandat qui, un an après sa réélection, peine toujours à démarrer.
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Feu de poubelles à Paris, les forces de l’ordre interviennent
À Paris, les forces de l’ordre sont de nouveau intervenues pour éteindre un feu de poubelles.
26 interpellations à Paris
À 17h, 26 interpellations ont été réalisées par la police à Paris, chiffre-t-on à la préfecture de police, après les nombreuses tensions observées dans le cortège, provoquées par des black blocs.
À 17h, entre 3 et 4 fois moins de manifestants dans les défilés
Les manifestants, partagés samedi entre fatalisme, colère, et parfois, espoir de faire reculer le gouvernement, sont loin de remplir les cortèges ce samedi. À 17h, ils étaient au nombre de 237.000 selon les données communiquées par les préfectures, contre 656.000 à la même heure le samedi 11 février et 900.000 mardi 7 mars, calcule le Fig Data.
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La CGT «victime de jets de projectiles par des éléments radicaux» à Paris, selon la police
Selon la préfecture de police de Paris, la CGT «a été victime de jets de projectiles par des éléments radicaux». «Les forces de l’ordre sont intervenues», indique-t-elle. Une vidéo du journaliste Clément Lanot montre en effet des membres de la CGT être protégés par les forces de l’ordre, au milieu d’une bousculade générale.
«Nous sommes encore là», lance Laurent Berger
Présent dans le cortège parisien, Laurent Berger a de nouveau fait part de sa détermination dans un tweet. «Au lendemain de la fin de non-recevoir du président de la République à la demande de rencontre de l’intersyndicale, nous sommes encore là, quatre jours après une mobilisation historique, pour dire l’opposition du monde du travail aux 64 ans», a écrit le secrétaire général de la CFDT.
Le gouvernement «se refuse à toute forme de démocratie», estime Olivier Faure (PS)
Pour Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), «le gouvernement se refuse à écouter son propre peuple, se refuse à rencontrer l’intersyndicale. Il se refuse à toute forme de démocratie», écrit-il sur Twitter.
Nouvelle intervention des forces de l’ordre à Paris
À Paris, les forces de l’ordre interviennent de nouveau, en chargeant pour éloigner des black blocs vers Nation, constate notre journaliste sur place Wladimir Garcin. Elles ont réussi à éloigner la tête de cortège violente, qui s’est visiblement dissoute, jusqu’à mi-chemin de Nation. Mais résultat, une sorte de «no man’s land» s’est créé entre la tête et les syndicats, très loin derrière.
Une vidéo de la charge des forces de l’ordre dans le cortège parisien
Un journaliste a partagé la vidéo de la charge des forces de l’ordre, intervenue tout à l’heure pour «disloquer le bloc» de perturbateurs du reste du cortège, comme l’explique la préfecture de police de Paris.
Le trafic sera «normal» sur le métro parisien dimanche
La RATP vient de communiquer ses prévisions de trafic pour la journée de dimanche. Dans le métro parisien, le trafic sera «normal». Idem sur le bus et le tramway. En revanche, le trafic sera «très perturbé» sur le RER A et «perturbé» sur le RER B.
Pour la journée de lundi, le trafic sera «quasi normal» sur le métro et sur la ligne A du RER. Il sera «perturbé» sur le RER B avec en moyenne 2 trains sur 3. L’interconnexion sera maintenue à Gare du Nord. Le trafic sera enfin «normal» sur les réseaux bus et tramway.
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11 interpellations à Paris
À 16h, 4000 contrôles de police ont été effectués à Paris et 11 interpellations ont été réalisées, «notamment pour ports d’arme prohibés et participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations», indique-t-on à la préfecture de police.
Une mobilisation en forte baisse
À 16h, les manifestants étaient au nombre de 163.000 selon les données communiquées par les préfectures, contre 447.000 à la même heure le samedi 11 février et 600.000 mardi 7 mars, d’après les chiffres analysés par le Fig Data.
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La droite retire son amendement sur la suppression des régimes spéciaux pour accélérer les débats au Sénat
Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau a renoncé samedi à présenter son amendement emblématique, qui demandait que la suppression des régimes spéciaux concerne aussi les salariés actuels, donnant un nouveau coup d’accélérateur à l’examen de la réforme des retraites au Sénat.
Ce retrait en début d’après-midi a eu pour effet de faire passer de quelque 630 à environ 360 le nombre d’amendements restant à examiner. Il a en effet rendu caducs la multitude de sous-amendements déposés par la gauche en riposte, dont la présentation aurait duré plusieurs heures. L’amendement de Bruno Retailleau n’avait quoi qu’il en soit pas été retenu par le gouvernement dans la liste de ceux inclus au texte devant être soumis à un «vote unique» au terme des débats.
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Bruno Retailleau souhaitait que la suppression progressive des régimes spéciaux, prévue dans le texte du gouvernement pour les nouveaux embauchés, concerne aussi les salariés actuels. Il proposait «une convergence (entre les régimes, NDLR) jusqu’en 2040» estimant qu’il n’y «avait rien de brutal alors que pour tous les Français, à partir du 1er septembre, la réforme commencera progressivement à s’appliquer». Mais le gouvernement est contre et a maintenu son attachement à «la clause du grand-père», réservant la mesure aux futures embauches.
Les casseurs tentent de rester incognito
«Pas les visages, on sait.» Pendant qu’un militant cagoulé et habillé en noir taguait une agence bancaire à Chemin vert, à Paris, un photographe capturait ce moment. Un autre manifestant, lui aussi habillé en noir, l’a réprimandé, lui interdisant de prendre en photo le visage du premier, pour éviter toute identification par les hommes en bleu. «On a un copain qui a pris deux ans il y a quelques jours parce qu’il s’en prenait à une voiture», s’est justifié le second, faisant visiblement référence au manifestant condamné, quelques jours après s’en être pris, mardi, à la voiture d’un médecin en intervention.
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À Paris, les syndicats arrivent à Bastille, la tension retombe
À Paris, on vient d’assister à plusieurs minutes de tensions entre les manifestants et la ligne de forces de l’ordre qui était placée juste devant les syndicats, indique notre journaliste Wladimir Garcin. La tension commence à retomber, tandis que les syndicats arrivent enfin à Bastille.
À la préfecture de police de Paris, on explique que «le cortège a été arrêté le temps de s’assurer que le bloc (de perturbateurs) était contenu», avant de préciser que «la progression du cortège a repris».
Quelques stations de métro fermées à Paris en raison de la manifestation
Ce samedi, quelques stations de métro parisien sur le trajet de la manifestation sont fermées au public. Il s’agit des stations République, Filles du Calvaire et Saint-Sébastien Froissart. «Les trains passent sans marquer l’arrêt. La réouverture des stations se fera sur autorisation de la police», indique la RATP. «En raison de mesure de sécurité, la station Chemin vert est fermée», vient également de faire savoir la régie des transports parisiens.
À Paris, les forces de l’ordre sont intervenues pour couper les syndicats de la tête du cortège la plus virulente
À Paris, les forces de l’ordre sont intervenues pour scinder le cortège en deux, afin de couper les syndicats de la tête du cortège la plus virulente, dans laquelle se
…. to be continued
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