Migrants, réfugiés… face à l’exodedossier
Les associations d’aide aux migrants fustigent le coût très élevé du déploiement massif de forces de l’ordre dans les Hautes-Alpes, dénonçant «un gaspillage» et des «entraves à la solidarité régulières».
Pour assurer la «sécurité» de la frontière franco-italienne du col de Montgenèvre et des cols des vallées adjacentes de Névache et de Cervières, l’Etat ne mégote pas : aux quelque 60 agents de la police aux frontières (PAF) de Montgenèvre, assistés par la police et la gendarmerie de Briançon, s’ajoute la présence quasi permanente de gendarmes mobiles, portée à deux escadrons depuis l’automne 2021. Ce déploiement d’environ 200 personnels, au coût très élevé, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros par an, a permis en 2022 la «non-admission» de 3 094 étrangers interpellés entre la frontière et Briançon et reconduits en Italie, tandis que 922 mineurs étaient remis à l’association missionnée par le département des Hautes-Alpes.
Ces 3 094 non-admissions doivent être mises en regard des 3 800 personnes accueillies sur la même période au seul Refuge solidaire de Br
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