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Spécialiste de Pompéi, William Van Andringa recherche dans les vestiges des indices des pratiques quotidiennes qui n’ont pas été enregistrées par les textes ou les monuments.
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William Van Andringa, spécialiste des pratiques religieuses et funéraires du monde romain, est directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études et membre de l’Institut universitaire de France. Il est colauréat, avec l’anthropologue Henri Duday (CNRS), du Grand Prix 2021 de la Fondation Simone et Cino Del Duca pour ses travaux sur la nécropole de Porta Nocera, à Pompéi, et auteur d’Archéologie du geste. Rites et pratiques à Pompéi (éditions Hermann, 2021).
Vous venez de publier un ouvrage en forme de manifeste pour l’« archéologie du geste ». De quoi s’agit-il ?
L’archéologie n’a pas pour objet la découverte de l’exceptionnel. Vingt années passées à étudier les vestiges les plus triviaux ont même fini par me convaincre du contraire. Le principal intérêt de cette discipline réside dans sa capacité à rendre compte de l’activité quotidienne des populations du passé. Les tâches que nous réalisons, les objets que nous manipulons et, d’une façon générale, les gestes que nous effectu
…. to be continued
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Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : Le Monde – https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/04/09/l-archeologie-du-geste-recentre-la-discipline-sur-l-humain-et-sur-ce-qu-il-fait_6121396_1650684.html